Passionné d’horlogerie et d’antiquité, le virus du rouage est parvenu à Ludovic Santini dès l’âge de 12 ans, par l’initiation d’un amateur éclairé. Depuis lors, sa fascination pour les rouages de l’horlogerie n’a cessé de grandir. Cette passion est devenue son métier, un métier noble devenu rare de nos jours.

Il a obtenu son diplôme en horlogerie avec un CAP et un bac professionnel option métier d’art horlogerie. Par la suite, il a franchi les portes de la Suisse en commençant par travailler deux ans dans la manufacture Zénith au Locle. Là-bas, il s’est spécialisé dans l’assemblage et le réglage COSC (Chronomètre certifié) sur le mouvement chronographe El Primero, acquérant ainsi une solide expérience dans un calibre complexe et unique grâce la technologie haute fréquence de 36 000 alternances.

Il a ensuite pris la direction du canton de Genève, où il a travaillé chez Franck Muller en tant qu’horloger complet avant de rejoindre Vacheron Constantin, la plus ancienne manufacture horlogère au monde. Là, en tant que régleur sur les calibres Vacheron poinçon de Genève, il a travaillé sur des calibres d’une beauté exceptionnelle, sa préférée étant la sonnerie minute. Fort de ces expériences dans le monde de la haute horlogerie suisse, il a décidé de créer son propre atelier dédié à la mécanique horlogère.

Après des années de recherche de fournitures et d’outils pour la restauration de montres et de pendules, il a établi son atelier à Ollioules en février 2007. Aujourd’hui, sa clientèle est diversifiée, allant du simple porteur de montre à l’amoureux de sa pendule et au collectionneur averti.